chipbong *
Nombre de messages : 19 Age : 50 Localisation : Hanoï Date d'inscription : 14/09/2006
| Sujet: Confrère et consœur Jeu 5 Oct 2006 - 9:47 | |
| Bonjour à tous Je suis nouvelle sur le forum. Hier, il m'est arrivé d'écrire la phrase : Mon mari le verra avec sa confrère. Comme je me demandais si sa consœur conviendrait mieux dans ce cas, je suis allée vérifier dans le TLFi qui dit : - Citation :
- Prononc. et Orth. : []; au fém. consœur []. Admis ds Ac. 1694-1932. Au fém. on dit consœur quand il s'agit d'une ou plusieurs femmes considérées par rapport à une ou plusieurs femmes de la même association. Mais on dit mon ou ma confrère quand il s'agit d'un membre (femme) appartenant à une confrérie comprenant des hommes et des femmes (cf. GREV. 1964, § 264).
Etant encore un peu perplexe, j'ai décidé de faire un petit tour sur Google, histoire de chercher d'éventuels contre-exemples, et j'ai réussi En voici un trouvé chez Le Figaro : - Citation :
- Le manque de détermination freine les investigations du juge français Patrick Ramaël et de sa consoeur Emmanuelle Ducos», a pour sa part réagi Reporters sans frontières (RSF).
Ma conclusion : on pourrait utiliser indifféremment l'un ou l'autre lorsqu'il s'agit d'une femme... Ai-je tort ? Merci de vos avis | |
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Granduc Co-Administrateur
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| Sujet: Re: Confrère et consœur Ven 6 Oct 2006 - 20:36 | |
| Bonjour Chipbong, je rejoins ta deuxième analyse : membre d'une profession très féminisée, et bien qu'étant un homme, je parle constamment de mes consoeurs. J'ai d'ailleurs trouvé ça dans Robert : - Robert a écrit:
consœur n. f. Femme appartenant à une profession libérale, un corps constitué, considérée par rapport aux autres membres (et notamment aux autres femmes) de cette profession. [on remarquera que le "notamment ..." n'exclut en rien les confrères masculins] Cela me semble te conforter dans l'usage que tu en fais. Par ailleurs, un Grevisse plus récent (13è édition, 2005) explique (§ 490) : - Grevisse a écrit:
- Consoeur s'est dit d'abord des femmes considérées par rapport à d'autres femmes du même ordre religieux ou de la même association. [...] Aujourd'hui, cette distinction tend à disparaître [c'est moi qui souligne] et l'Académie (qui a accueilli consoeur en 1988) n'en fait pas mention.
Robert, Grevisse et l'Académie : trois éminences pour cautionner ta formulation : c'est du luxe ! | |
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