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| L’acné gâche la vie des ados | |
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*mioche* Administrateur
Nombre de messages : 671 Age : 35 Localisation : Pays paisible Emploi : lycéen Date d'inscription : 05/07/2006
| Sujet: L’acné gâche la vie des ados Mar 8 Aoû 2006 - 2:02 | |
| L’acné gâche la vie des ados
L’acné est un cauchemar pour beaucoup d’ados. Une enquête inédite donne la pleine mesure du malaise. Plus de la moitié sont mal dans leur peau et plus d’un tiers sont gênés dans leur vie amoureuse. Une souffrance psychologique que l’on ne peut plus ignorer.
Quelle est la perception de l’acné par les ados ? Pour le savoir, une enquête téléphonique originale menée sur la ligne Fil Santé Jeunes permet d’avoir le point de vue des jeunes acnéiques mais également de ceux qui sont épargnés1. La grande majorité des appelants ont répondu à ce questionnaire sans problème. Au total, plus de 1 500 questionnaires réalisés par le Groupe Expert Acné ont été analysés2.
Des jeunes attentifs à leur traitement
Même s’il ne s’agit pas d’une enquête sur la population générale, le nombre d’ados touchés par l’acné, ainsi que le degré de sévérité est assez similaire à la proportion de jeunes scolarisés de 11 à 18 ans3. Cette enquête souligne que les filles se traitent plus souvent que les garçons et les plus âgés plus souvent que les plus jeunes.
Plus généralement, les acnéiques se soignent suivant une prescription médicale, c’est le cas de 33 % des jeunes atteints d’acné légère, de 44 % pour une acné modérée et de 59 % pour une acné sévère. Dans la majorité des cas, c’est l’ado qui prend l’initiative de la consultation, et quand cela n’est pas le cas, c’est l’intervention de sa mère ; les copains ou les infirmières scolaires tenant finalement peu de place.
Dans cette enquête, les jeunes se révèlent être particulièrement attentifs à leur prise en charge : pas moins de 80 % y adhèrent et la moitié ne la trouve pas embêtante. Cette très bonne adhésion au traitement pourrait cependant s’expliquer par une différence d’appréciation d’une "bonne adhésion" entre le médecin et le patient ou au fait que la personne interrogée veuille refléter une bonne image d’elle-même.
Les plus gênés sont ceux dont l’acné est la plus sévère. Mais le handicap n’est pas uniquement lié au traitement…
Un vécu comparable à d’autres maladies chroniques
On s’en doutait, l’acné trouble la vie quotidienne des jeunes. La moitié des jeunes considèrent ainsi ce problème de peau comme important ou très important. La proportion varie en fonction de la sévérité de l’atteinte. Au total, 48 % se disent gênés dans leur vie quotidienne, 54 % se sentent mal dans leur peau, 56 % se sentent tristes et angoissés et 38 % vivent un retentissement sur leur vie amoureuse, à l’heure des premiers émois.
Selon le Groupe Expert Acné, les répercussions quotidiennes ne sont pas proportionnelles à la sévérité de l’affection. Son caractère visible entraîne une altération de l’image que l’ado a de lui-même à une période de grande fragilité. Résultat, le retentissement psychologique de l’acné est comparable à celui décrit par les jeunes atteints de maladies chroniques plus graves, de diabète, de cancer ou d’épilepsie.
Cette mauvaise perception de l’acné touche également ceux qui n’en sont pas affectés. Les jeunes interrogés dépourvus d’acné ont une image plus négative de la maladie que ceux qui sont touchés et ont tendance à en surestimer les répercussions sur la vie quotidienne.
La prise en charge de l’acné ne doit pas ignorer la souffrance psychologique des ados atteints. Aujourd’hui différentes solutions permettent de prendre en charge efficacement cette maladie de la peau, découvrez-les dans notre article consacré aux traitements de l’acné.
Doctissimo. | |
| | | *mioche* Administrateur
Nombre de messages : 671 Age : 35 Localisation : Pays paisible Emploi : lycéen Date d'inscription : 05/07/2006
| Sujet: Acné : quand l’hygiène ne suffit plus… Mar 8 Aoû 2006 - 2:04 | |
| Acné : quand l’hygiène ne suffit plus…
Pour la plupart d’entre nous, le respect de règles d’hygiène élémentaire permet de prévenir et de traiter les boutons disgracieux. Malheureusement, certaines personnes présentent une peau et un terrain favorables à l’installation d’une acné plus sévère. Pour elles, un traitement permettra de lutter contre cette affection et ses complications médicales… ou psychologiques.
Par voie locale ou orale, différents types de traitement sont disponibles aujourd’hui en France. Selon la sévérité de l’atteinte acnéique, ces choix thérapeutiques sont plus ou moins contraignants.
Les antiacnéiques locaux
Mis à part les crèmes hydratantes et autres cosmétiques à visée préventive, des crèmes et des gels traitants sont aujourd’hui disponibles en pharmacie.
Ces produits contiennent un antiseptique (le péroxyde de benzoyle, le plus souvent), un antibiotique ou même un rétinoïde.
Les deux premiers types de médicaments auront une action prépondérante sur le développement bactérien tandis que les rétinoïdes agissent plutôt sur la sécrétion de sébum. Attention, ces produits ne sont pas à utiliser à la légère, ils présentent des effets secondaires non négligeables. Ainsi, il faut éviter les expositions au soleil pendant le traitement. Cette photosensibilisation est commune à la plupart de ces traitements.
Les traitements généraux par voie orale
Ils sont représentés par les antibiotiques et en particulier la classe des tétracyclines et l’érythromycine ; les bactéries rencontrées dans les boutons (Propionibacterium acnes principalement) y étant sensibles.
Comme tous les antibiotiques, ces médicaments ne doivent pas être employés comme on prend une aspirine lors d'un mal de crâne. Non seulement, ils présentent des effets secondaires (l'exposition au soleil est contre-indiquée, par exemple) et des risques d'interactions, mais un usage abusif facilite l'émergence de germes multi-résistants (résistants à de multiples antibiotiques différents) très difficiles à combattre.
Par ailleurs, l'utilisation d'un oligo-élément est assez peu connue et pourtant efficace sur les acnés inflammatoires. Il s'agit du zinc. Il diminue la seborrhée et favorise la cicatrisation sans aucun effet secondaire. Pratique si on veut profiter du soleil tout en soignant son acné !
Pour lutter contre la séborrhée qui est souvent à l'origine de l'acné, les médecins et dermatologues disposent aussi d'un médicament à base d'hormones estroprogestatives : le Diane 35. L'hormone progestative qu'il contient exerce une action qui permet de freiner la production et l'excrétion du sébum. Il y a quand même un point noir : il n'est efficace qu'au bout de 3 à 4 mois minimum de traitement. Bien que ne pouvant être utilisé uniquement dans ce but, ce médicament a aussi des vertus contraceptives.
Dans les années 1980, la grande révolution du traitement de l’acné fut l’arrivée du Roaccutane ® contenant de l’isotrétinoïne, un dérivé de la vitamine A. Réservé aux acnés graves, ce produit désormais génériqué agit principalement sur la sécrétion de sébum. Il n’est cependant pas dénué d’effets secondaires.
En effet, ces produits présentent un risque tératogène majeur qui implique la mise en place d’une contraception efficace chez les filles. Par ailleurs, ces médicaments nécessitent une surveillance régulière sur la base d’analyses biologiques et donc de prises de sang. De plus, les effets secondaires plus courants sont également gênants : sécheresse cutanée et des lèvres. Malgré tout, ils constituent une avancée considérable dans le traitement de cette maladie de peau.
François Resplandy | |
| | | Petitprof Modératrice
Nombre de messages : 113 Age : 77 Localisation : Suisse romande - Cossonay Emploi : Retraitée ! Génial ! Loisirs : Des loisirs à plein temps ! Date d'inscription : 31/07/2006
| Sujet: Re: L’acné gâche la vie des ados Dim 13 Aoû 2006 - 4:45 | |
| Non ! L'acné n'est pas une question d'hygiène ! J'ai connu des dizaines de jeunes gens et jeunes filles, à l'hygiène irréprochable, et pourtant atteint(e)s d'acné sévère ! ! ! Je ne suis ni médecin, ni dermatologue, mais je suis d'avis que : aucun jeune ne devrait admettre comme une fatalité de subir son acné sans réagir ! Comme expliqué dans les deux interventions ci-dessus, il existe maintenant des traitements pour (au moins ...) atténuer l'acné sévère ou moyenne. N'hésitez pas à demander conseil, soit à votre médecin de famille, ou à une infirmière scolaire, voire à un conseiller scolaire, en expliquant combien votre apparence vous gêne ... N'attendez pas que de vilaines cicatrices marquent votre peau en profondeur ! Car, plus tard, les traitements pour atténuer ces cicatrices seront d'autant plus difficiles ! MAIS ... si un traitement vous est prescrit, je vous encourage vivement à le suivre scrupuleusement ! Sinon, évidemment, il sera inefficace ! ET ... si, malgré tous vos soins, vous ne constatez aucune amélioration après quelques mois, ne vous résignez pas ! Retournez voir votre médecin, demandez-lui de vérifier - ou de changer - votre traitement ! Eventuellement, allez consulter le spécialiste qui a prescrit un bon traitement à l'un(e) de vos ami(e)s ... | |
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| Sujet: Re: L’acné gâche la vie des ados | |
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